Engagée par la célèbre fondation de défense des animaux 30 millions d’amis, la réalisatrice nous sensibilise au problème des chiens abandonnés dans un court-métrage. Et c’est poignant.
Dans un tribunal, filmé comme si on assistait à une véritable audience judiciaire, un chien est jugé par des hommes. L’objet de l’accusation ? Sept années de fidélité canine. Dans Les Innocents, Maïwenn dénonce l’abandon des animaux de compagnie et en particulier des chiens. Un film choc commandé par 30 millions d’amis afin de sensibiliser le public à un problème qui ne cesse de s’aggraver : “Avec le confinement et la crise sanitaire, les adoptions ont ralenti dans les refuges. Surchargés, ils ne peuvent pas toujours recueillir les animaux abandonnés retrouvés par la fourrière […] les animaux amenés en fourrière et non réclamés par leur maître à l’issue du délai légal de garde de huit jours risquent la mort.”
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La cinéaste clôt le procès par un message explicite : “En France, la peine de mort n’existe plus sauf pour les innocents abandonnés.” Selon la présidente de la fondation de défense des animaux, Reha Hutin, qui s’est exprimée dans un communiqué : “Tout le talent de Maïwenn a été de traduire en film, de façon allégorique, cette réalité dramatique qui conduit à la mort des milliers d’innocents, toute l’année et pas seulement pendant les vacances.” Pour lutter contre ce phénomène, il faudrait selon la fondation carrément interdire “la vente d’animaux de compagnie dans les animaleries et par petites annonces”, trop d’animaux étant adoptés sur un coup de tête, sans réflexion sur l’investissement nécessaire par la suite. Ce Mardi 29 septembre, 30 millions d’amis doit livrer deux millions de repas à 131 refuges en difficulté financière dans le cadre de son opération “Agir pour l’adoption”.
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