Fatigué de la vie médiatique parisienne, Frédéric Beigbeder claque la porte d’Inter après une chronique aux allures de sabotage.
« Chères auditrices, Chers auditeurs, vous nous avez exprimé votre déception à l’écoute de la dernière chronique de Frédéric Beigbeder jeudi dernier. Lui-même convient de sa faiblesse et a décidé d’arrêter l’exercice n’ayant plus assez de temps pour s’y consacrer correctement. Merci de votre fidélité et de l’attention que vous portez à France Inter. » C’est par un billet laconique que Laurence Bloch, la directrice de la station de radio publique, a acté le départ de l’un des chroniqueurs vedettes de sa matinale, hier en fin de journée.
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L’écrivain arrête sa chronique hebdomadaire après une dernière prestation improvisée et ratée, le veille. Trois minutes qui ont dû paraître une éternité pour les auditeurs de la station dont les audiences sont au beau fixe. « J’avais vraiment écrit une chronique super brillante (…) mais je j’ai perdue hier soir vers 3 heures du matin dans une nouvelle boîte », a-t-il expliqué au micro, avant de brasser du vide, raconte franceinfo.
Nicolas Demorand énervé
Sur la vidéo de la chronique, on peut voir et entendre les réactions tantôt amusées, tantôt gênées des autres chroniqueurs et animateurs présents dans le studio. « C’était en tout cas la dernière chronique de Frédéric Beigbeder », a conclu le présentateur de la matinale Nicolas Demorand, visiblement énervé.
De son côté, l’écrivain s’est confié à l’Obs où il explique les raisons de ce fiasco qui semble finalement calculé. Expliquant vouloir « travailler moins et vivre mieux » pour « retarder la fin du monde », il a décidé de déserter sa vie médiatique parisienne pour se retirer au Pays basque.
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