La lutte pour l’indépendance d’une riche héritière portugaise au début du XXe siècle. Un film d’époque soigné mais un peu scolaire.
Chef opérateur émérite du cinéma portugais, ayant collaboré entre autres avec Manoel de Oliveira et Raoul Ruiz, Mário Barroso orchestre dans ce film d’époque une orfèvrerie de chaque instant où le raffinement des décors et des costumes est révélé par un usage particulièrement maîtrisé de la lumière naturelle.
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Maria de Meideros très convaincante
L’Ordre moral évite pourtant la préciosité du film-tableau (écueil récurrent du film de chef opérateur) grâce à l’envie qu’il conserve intacte de percer le mystère du personnage de Maria Adelaide (Maria de Meideros, très convaincante).
Si on ne peut reprocher à l’œuvre un manque de désir ou de chair, la forme trop scolaire atténue l’hymne à la liberté entonné et fait quelque peu regretter ce à quoi le film aurait pu ressembler si, à l’image de son héroïne, il avait su prendre davantage de risques.
L’Ordre moral de Mário Barroso, avec Maria de Medeiros, Marcello Urgeghe, João Pedro Mamede (Port., 2020,1 h 41)
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