Du single Je suis comme je suis à sa version mémorable de La Javanaise, de son fameux Déshabillez-moi à l’hommage sublime de Miossec à Madame Gréco, retour sur dix souvenirs marquants de la “jolie môme” de Saint-Germain-des-Prés, décédée ce 23 septembre 2020, à l’âge de 93 ans.
Je suis comme je suis (1951)
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Dans son premier album paru en 1952 où elle “chante ses derniers succès”, on retrouve l’un des titres fétiches de Juliette Gréco (“Je suis comme je suis/Je suis faite comme ça”), qui intitulera d’ailleurs, en 2012, le livre de ses mémoires, Je suis faite comme ça.
Sans vous aimer (1956)
Après Jacques Prévert, Juliette Gréco entonne merveilleusement les mots de l’écrivaine Françoise Sagan sur une mélodie cinématique de Michel Magne, déjà rompu aux musiques de films.
Il n’y a plus d’après (1960)
Peut-être l’une des chansons les plus emblématiques de la reine germanopratine, dont le texte signé Guy Béart lui colle plus que jamais à la peau : “Il n’y a plus d’après/A Saint-Germain-des-Prés/Plus d’après-demain/Plus d’après-midi/Il n’y a qu’aujourd’hui.”
https://www.youtube.com/watch?v=GX8XojZg6Hs
La Javanaise (1963)
“Je suis une interprète”, aimait-elle à répéter, couvrant d’éloges ses auteurs innombrables au cours d’une carrière qui charrie l’histoire de la chanson française. Serge Gainsbourg offre à Juliette Gréco sa Javanaise, à la fois mémorable et troublante.
>> A lire aussi : Juliette Gréco: “La seule chose qui me torture, c’est la mort des autres”
Jolie môme (1964)
D’un monstre sacré, l’autre. Après Serge Gainsbourg, Léo Ferré. Jolie môme est la rencontre au sommet entre Juliette Gréco et l’homme d’Avec le temps.
Déshabillez-moi (1967)
Deux ans avant “69 année érotique”, la muse insoumise du music-hall interprète le célèbre Déshabillez-moi (parolier Robert Nyel, compositrice Gaby Verlor).
Madame (2001)
“Elle était de ces femmes qu’on embrasse sur les yeux”, chante Miossec, deux ans avant de collaborer avec Madame Gréco sur un album.
https://www.youtube.com/watch?v=YGFpnhDiHuY
>> A lire aussi : Juliette Gréco : “Benjamin Biolay est un serviteur des mots”
Deux au monde (2003)
En 2003, Juliette Gréco s’entoure de Manset, Lavilliers et Biolay sur un album joliment baptisé Aimez-vous les uns les autres ou bien disparaissez… et réalisé par ce dernier, qui signe paroles et musique dudit single.
Tango funèbre (2013)
Près d’un demi-siècle après sa version de La Chanson des vieux amants, elle décide avec son troisième mari Gérard Jouannest, le pianiste historique de Jacques Brel, de réaliser un album à la gloire du chanteur de Ne me quitte pas.
Merci (2015)
“Merci pour la poésie, le vent, la vie/Merci pour le bois, le sel, le poivre, le miel.” Ou comment boucler la boucle avec Christophe Miossec et Gérard Jouannest sur un titre et des paroles qui résonnent aujourd’hui de manière testamentaire.
https://www.youtube.com/watch?v=eQ30WcGUF1c
{"type":"Banniere-Basse"}