Les années 2000 n’ont pas été, en Angleterre, très reconnaissantes envers Fatboy Slim. Le DJ de Brighton, en quelques tubes fêtards et déconnneurs, avait pourtant redonné à la fin des années 90 sourire et effervescence à une Grande-Bretagne soudain euphorique. Si l’ancien DJ vedette de la Big Beat Boutique continuait d’enchaîner les sets dans les stades et sur les plages – notamment en Amérique Latine –, il avait été chez lui poussé vers la sortie dès le tournant du siècle. Quand on le rencontra en 2004, il présentait de sa carrière ce constat terrible : “Les White Stripes, les Strokes ou Franz Ferdinand ont déboulé et nous ont dit : “Allez Papy, va te coucher maintenant… Ça m’a foutu un coup un moral et à la confiance. Je me disais : “Ça fait dix-neuf ans que tu es dans ce business et là, ces petits morveux vont te mettre sur la touche, t’empêcher d’atteindre les vingt ans”… Ceci dit, ça fait du bien de se faire botter le cul : la dance-music en avait vraiment besoin”.
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L’Angleterre ayant la mémoire courte, c’est l’Allemagne qui ressort aujourd’hui Fatboy Slim de sa semi-retraite. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le producteur nu-disco Purple Disco Macine s’est bien amusé avec les rondeurs de Praise You, l’un des derniers gros tubes de Fatboy Slim en 1999. En rajoutant du Moroder au gospel d’origine, Praise You devient un hit intemporel et pulpeux : le revival Big Beat, attendu par les Shoes notamment, est-il proche ?
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