Cette marque de cosmétiques durables et sans composants nocifs pour le corps propose une vraie réflexion sur ce que devrait être le produit de luxe de demain.
Qu’est-ce qu’une marque de luxe aujourd’hui ? Voilà la question qui occupait Nicolas Gerlier et Ezra Petronio au moment de lancer leur marque de cosmétiques, propre de la tête aux pieds.
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Car, dans le futur, un service haut de gamme ne pourra l’être que si la production entière l’est également. L’industrie au sens large est entrée dans une période de réflexion clé sur les possibilités d’une production plus bénéfique et responsable.
En cela, La Bouche Rouge, basée à Station F, apparaît comme un modèle. Conçus en France, les rouges à lèvres de la marque sont le fruit de plusieurs années de recherche et développement visant à proposer des produits les plus éthiques possibles. Et, surtout, exempts de composants nocifs pour la santé.
Sans conservateur, paraben ou autres micro-plastiques
On ne peut en effet qu’imaginer les quantités de rouge à lèvres ingurgitées par ceux et celles qui en portent – raison pour laquelle, la formulation sans micro-plastique, conservateur, parabène, paraffine et graisse animale, ne peut que nous séduire. Les autres acteurs majeurs de la cosmétique seraient bien inspirés de se lancer dans la même démarche, pour proposer – enfin – des produits sans danger.
L’étui est quant à lui en cuir vegan fait à base de tannage végétal. Le but de l’entreprise, on l’a donc bien compris, est de réduire au maximum l’usage de plastique ou de substances néfastes pour le corps comme pour l’environnement.
Un partenariat humanitaire
Par ailleurs, une partie des bénéfices de la vente de chaque rouge à lèvres est directement envoyée à l’association Eau Vivre Internationale, qui distribue de l’eau potable dans plusieurs régions du Togo. Pour Nicolas Gerlier, il est en effet aujourd’hui impossible de “lancer une marque de beauté ou de mode sans un réel engagement”.
Allant au bout de leur démarche, les deux fondateurs ont décidé de la pousser jusqu’à refuser de vendre en Chine, un pays tolérant toujours les essais et tests sur les animaux.
Au-delà de l’aspect purement cosmétique, la marque pousse donc la réflexion vers des enjeux plus généraux : Comment sera le luxe de demain ? Un produit pourra-t-il être considéré comme luxueux si sa production et ses composantes ne le sont pas également ?
C’est peut-être ici le début d’une métamorphose, et d’un vrai questionnement sur ce que sera le bien de luxe 3.0.
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