L’Américain revient avec un second album plus brut, mais toujours aussi maîtrisé.
Lorsqu’on le découvrit en 2017 avec une poignée de singles, Gus Dapperton nous avait aussitôt paru capable de se hisser sur le toit de la pop mondiale. Avec sa personnalité troublante et ses tubes de poche à la croisée de la new-wave et du r’n’b, le jeune Américain était d’emblée devenu l’un des fers de lance de la bedroom pop, aux côtés d’artistes comme Clairo ou encore Cuco.
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Des plages solaires et dansantes
Après l’inaugural Where Polly People Go to Read (2019), le musicien revient aujourd’hui avec Orca. Exit les synthétiseurs et les mélodies autotunées, Gus Dapperton adopte des instruments plus classiques, tout en conservant l’aspect ultracontemporain qui définit son style (Post Humorous ou encore First Aid, qui s’ouvrent sur des guitares folk).
La voix du jeune musicien semble ici plus maîtrisée que jamais ; et l’instrumentation qui l’encadre, dénuée d’artifices, sert parfaitement la sincérité du propos de Dapperton : “J’ai toujours eu à cœur de me mettre dans une position vulnérable, à travers ma musique.” Durant les dix plages d’Orca, le disque ne cesse de naviguer dans des eaux troubles, tantôt mélancoliques, tantôt solaires et dansantes, confirmant le talent de son auteur.
Orca Awal/Kobalt
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