Le DJ star de l’écurie Concrete se lance dans l’aventure du long format. Grosse ambiance.
Ça commence avec le bruit de l’orage et ça se termine avec des bribes de voix robotiques. Entre les deux, en onze tracks, on enchaîne les ambiances tantôt enfumées, tantôt en clair-obscur, tantôt dystopiques – l’apocalypse, la mort, tout ça. Si ça vous dit quelque chose, c’est que le premier album de François X a ouvertement zyeuté du côté de Blade Runner (et ses replicants) pour élaborer cette succession de morceaux bien encadrés, mais comme livrés à eux-mêmes si on les observe individuellement.
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Très justement titré Irregular Passion, l’album multiplie les registres en passant de l’ambient à la techno – voire à l’electronica – sans se poser la question des intentions. On danse. On danse pas. C’est bruitiste. Puis mélodique. Un brin de lumière ici. Qui repart.
Après une poignée d’ep et d’années en tant que résident au sein de l’écurie Concrete, François X ne décide que maintenant de se lancer dans la production d’un long format. On y voit forcément le bilan d’une période passée à vivre la nuit, face aux foules sur le dance-floor. Un terreau toujours fertile pour confronter l’humain au robot qui sommeille en lui.
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