Odyssées spatiales, clonage et manipulations génétiques pour une rentrée qui regarde ailleurs.
Avant la sortie du rouleau compresseur Star Wars : L’Ascension de Skywalker (sortie le 18/12), qui nous aspirera une fois de plus dans un passé reculé et une galaxie lointaine, très lointaine, la rentrée cinéma se conjuguera d’abord au futur, avec pas moins de quatre films de science-fiction prometteurs.
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A commencer par le retour attendu du grand James Gray, qui, après avoir quitté New York pour s’aventurer dans les dédales piégeux de la forêt amazonienne (The Lost City of Z), continue son exploration de territoires non cartographiés, cette fois aux confins de notre système solaire.
Brad Pitt, Eva Green et Will Smith à l’affiche
Au programme d’Ad Astra (sortie le 18/09), une odyssée spatiale et intime dans laquelle un astronaute (Brad Pitt) part à la recherche de son père disparu (Tommy Lee Jones) pour résoudre un mystère qui menace notre planète. Une nouvelle brèche ouverte dans le cinéma de James Gray (après la jungle, l’espace), d’où semblent néanmoins affleurer les motifs récurrents de son cinéma, notamment dans son auscultation sensible des rapports familiaux – ici entre un père disparu et son fils en quête de sens.
D’exploration spatiale et de relation filiale tumultueuse il sera également question dans Proxima (sortie le 27/11), de la Française Alice Winocour, où une spationaute (Eva Green) s’engage dans une mission spatiale périlleuse, laissant sur Terre sa fille de 7 ans. Une première incursion alléchante dans le territoire de la science-fiction pour la réalisatrice du remarqué Maryland et coscénariste du très beau Mustang de Deniz Gamze Ergüven.
Côté anticipation, le retour du visionnaire Ang Lee (devenu l’un des grands défricheurs des technologies hollywoodiennes) s’avère particulièrement prometteur avec le blockbuster Gemini Man (sortie le 2/10), où Will Smith fera face à son clone deux fois plus jeune que lui, grâce à l’impressionnante technique de de-aging numérique. Comme dans le précédent film du réalisateur, le formidable Un jour dans la vie de Billy Lynn, Gemini Man a été entièrement filmé en 3D et 120 images par seconde, promesse d’un résultat visuel bluffant.
Enfin, l’énigmatique Little Joe (sortie le 13/11) nous aspirera dans l’univers trouble de l’Autrichienne Jessica Hausner, où une biologiste géniale (Emily Beecham) met au point une fleur aux propriétés thérapeutiques révolutionnaires, mais aux effets secondaires insoupçonnés. Présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes, le film avait valu à son actrice principale le prix d’Interprétation féminine.
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