Quatre ans après « You & I”, la Londonienne revient avec un disque entièrement a cappella.
La voix comme unique instrument. Voilà le credo d’Ala.ni et de son second album Acca (pour “a cappella”). Comme Björk avant elle sur Medúlla (2004), la protégée de Damon Albarn propose un disque dépouillé de toute production instrumentale et via lequel elle raconte ses amis, ses souvenirs, ses amours et ses voyages.
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Pour les dépeindre, elle s’est entourée de plusieurs collaborateurs : Iggy Pop, dont le grain ténébreux envahit le menaçant Le Diplomate, l’acteur et rappeur Lakeith Stanfield (présent sur le sensuel Van P), ainsi que le bassiste Phil Simmonds et le beatboxeur Dave Crowe.
Entre jazz, soul et pop, Ala.ni multiplie les ambiances et joue sur les contrastes. Créé au bord d’une piscine californienne avec un pot de pâte à tartiner, une bouteille de bière et une balle de tennis, Differently nous entraîne dans un monde fait de mystère et de mystique. Un peu plus loin, le précieux Hide nous transporte par-delà les nuages, entrouvrant les portes d’une passion en demi-teinte.
Avec Papa, la chanteuse nous propulse ensuite sur une plage au Mexique, celle où elle a conçu ce titre combatif avec le bruit du vent qui caresse le sable. Sans oublier Wales, hymne ensorcelant pensé dans la fraîcheur du pays de Galles. Une odyssée aux mille octaves, qui confirme cette idée : Ala.ni est l’une des voix les plus surprenantes de la scène anglaise.
Acca, No Format/A+LSO/Sony Music
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