Mélange de rythmes heurtés d’essence populaire et de mouvements au lyrisme lancinant, le tout plongé dans un bain de couleurs expressives, ces six Quatuors à cordes de Béla Bartók annoncent à l’orée du XXe siècle, par leur infinie richesse, tous les styles à venir, ou presque, d’un genre qui perdure encore aujourd’hui. La preuve : […]
Mélange de rythmes heurtés d’essence populaire et de mouvements au lyrisme lancinant, le tout plongé dans un bain de couleurs expressives, ces six Quatuors à cordes de Béla Bartók annoncent à l’orée du XXe siècle, par leur infinie richesse, tous les styles à venir, ou presque, d’un genre qui perdure encore aujourd’hui.
La preuve : de Morton Feldman à Steve Reich, de Giacinto Scelsi à Alfred Schnittke, d’Henri Dutilleux à Toru Takemitsu, de György Ligeti à Philip Glass, tous les admirent et s’y réfèrent, à différents égards’ Si le Quatuor Juilliard les a enregistrés à trois reprises, cette deuxième version demeure la plus accomplie, la plus naturelle ? en particulier les extraordinaires 2e, 3e et 4e quatuors, si pénétrés et contrastés, en un mot, inattendus.
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