Alors comme ça, les branchés écoutent du rock’n’roll ? Dire qu’il y a un an à peine, il fallait se cacher pour écouter Ash et Green Day tandis que les bobeaufs ne juraient que par les compiles de bar, l’ethno-trip-hop, la latino-soul, l’electro-jazz et autres salmigondis intello-suaves au kilomètre. Ce sont maintenant les mêmes qui […]
Alors comme ça, les branchés écoutent du rock’n’roll ? Dire qu’il y a un an à peine, il fallait se cacher pour écouter Ash et Green Day tandis que les bobeaufs ne juraient que par les compiles de bar, l’ethno-trip-hop, la latino-soul, l’electro-jazz et autres salmigondis intello-suaves au kilomètre. Ce sont maintenant les mêmes qui nous disent qu’il faut écouter les Hives et les White Stripes et préférer les guitares aux samplers sous peine de se faire éjecter de la branchouillosphère ! Vont-ils déjà nous déposséder de notre rock’n’roll à peine ressuscité ? Heureusement, les Datsuns jouent bien au-delà de leur seuil de résistance au vacarme.
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Découverts par Jack White (Stripes) au fin fond de la Nouvelle-Zélande, ces All Blacks du rock jouent trop vite, trop lourd et trop sauvage pour les précieux ridicules. Parler des Datsuns, c’est évoquer les Stooges, le MC5, Motörhead, AC/DC, la brutalité du metal primitif, la puissance d’un riff lancé sans frein au bas d’un col. Sans temps mort ni temps faible, pour le plaisir tant physique qu’intellectuel qu’il procure, The Datsuns est évidemment l’un des albums de l’année. Et on ne parle même pas des concerts
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