Après de multiples avertissements, l’artiste de 74 ans va finalement porter plainte contre l’équipe de communication du Républicain pour violation de ses droits d’auteur.
L’activisme anti-Trump de Neil Young n’est un secret pour personne. Après avoir réécrit son titre Lookin’ for a Leader, prenant ouvertement position pour Joe Biden, voilà que le musicien americano-canadien s’apprête à poursuivre le président des Etats-Unis pour violation de ses droits d’auteur. Une menace émise par de nombreux artistes (les Rolling Stones, mais aussi Aerosmith, Rihanna et Pharell Williams), dont Trump diffuse les chansons au cours de ses meetings de campagne.
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https://twitter.com/NeilYoungNYA/status/1279213965990678528
Après plusieurs coups de semonce, Young a finalement décidé de passer à l’action. Comme le rapporte Le Parisien, l’artiste s’apprête à déposer une plainte auprès du tribunal fédéral de New York, accusant l’équipe de communication de Donald Trump d’utiliser sans son consentement les morceaux Rockin’ in the Free World et Devil’s Sidewalk. Selon le média, les avocats de Young demanderaient jusqu’à 150 000 dollars de dommages et intérêts par infraction, et la plainte indiquerait que le musicien “ne peut, en son âme et conscience, permettre que sa musique serve de support à une campagne d’ignorance et de haine, conflictuelle et anti-américaine”.
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