Retour du collectif dirigé par James Lavelle.
Depuis qu’il veut créer sa propre musique (en même temps qu’en assumant ses fonctions de directeur de label, de DJ et de chasseur de talents), l’Anglais James Lavelle conçoit celle-ci comme une aventure collective. Cette méthode, s’appuyer sur les forces créatrices de musiciens plus expérimentés, permettait au départ de faire oublier ses propres manques. Ce recours incessant au casting est devenu plus qu’une signature : la matrice d’une inspiration transversale où beat hip-hop, guitares stoner, techno, psychédélisme, etc. servent une écriture intensément cinématographique.
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Ce cinquième album, après un hiatus de sept ans, voit Lavelle toujours à l’aise dans son rôle de metteur en scène. Ce qu’il imagine avec ses complices sonne de plus en plus sophistiqué et entremêlé, à l’image de Cowboys or Indians qui décolle gospel, transite par le rap londonien (Elliott Power, Mïnk) avant de coller Radiohead. The Road : une invitation au voyage à saisir.
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