“Ce n’est pas un journalisme de démolition, c’est un journalisme de construction”, a défendu le président de Mediapart, répondant à François de Rugy.
« Je me présente devant vous ce soir en homme blanchi », a déclaré l’ex-ministre de l’Ecologie François de Rugy, le 23 juillet sur France 2. Est-ce à dire que les enquêtes de Mediapart qui ont conduit à sa démission n’étaient que des pétards mouillés ? Loin de là, répond Edwy Plenel, qui a réagi immédiatement sur BFMTV. « Les révélations de Mediapart sont utiles à la République. Ce n’est pas un journalisme de démolition, c’est un journalisme de construction », déclare le président de Mediapart, en référence à l’expression de François de Rugy selon laquelle « il n’y aurait jamais dû y avoir d’affaire De Rugy, en revanche aujourd’hui, c’est sûr, il y a une affaire Mediapart ».
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Edwy Plenel sur l'affaire Rugy: "Le rapport de l'Assemblée nationale est une mascarade" pic.twitter.com/K78f4X3g1J
— BFMTV (@BFMTV) July 23, 2019
“Ce rapport est une mascarade”
Pour sa défense, François de Rugy s’appuie sur un rapport de l’Assemblée nationale, qui stipule que l’ancien ministre « n’a enfreint, directement ou indirectement, aucune règle et n’a commis aucune irrégularité ». Ce rapport nuance cependant, précisant que trois repas « appellent à des observations ». A ce sujet, Edwy Plenel commente :
« Ce rapport est une mascarade, et d’un certaine manière le président de l’Assemblée nationale le sait lui-même. Autrement, si ce qu’a dit Mediapart n’a aucun sens, il n’y a pas de raison de faire ça. Que fait l’actuel président de l’Assemblée nationale ? Il décide un groupe de travail pour contrôler les dépenses du président de l’Assemblée nationale. »
Edwy Plenel: "Quand on est élu, on n'est pas propriétaire de la République" pic.twitter.com/Dxp1Vl11od
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Et de conclure : « Nous confrontons les engagements de ceux qui nous gouvernent, grâce à nos votes, à la réalité de leurs actes, et nous les invitons à être réellement exemplaires. »
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