Du cake sitting comme art de vivre…
“Ayant grandi à Miami, j’ai idolâtré des strip-teaseuses toute ma vie, lâche Lindsay Dye pour expliquer son activité de camgirl, et je suis une enfant d’internet.” Un jour, au détour d’une demande d’un client, Lindsay Dye découvre le crushing, fétichisme sexuel consistant à écraser quelque chose (généralement un animal ou un insecte), puis le sploshing, autre fétichisme consistant à se recouvrir de matière organique, puis sa sous-catégorie : le cake sitting, le fait d’écraser des gâteaux pleins de crème en s’asseyant dessus, de préférence le cul nul ou orné d’un string.
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“Je donne naissance à ce que je détruis.”
Une histoire d’humiliation, de référence à l’enfance comme au débordement de la matière (charnelle ? fécale ?) pour ceux.celles que cela excite. Mais l’idée de Lindsay était de lier l’artistique et le pornographique. “Je voulais amener un fétichisme trouvé dans les recoins sombres d’internet sur la place publique et que le public se demande ‘Est-ce qu’il s’agit d’art, de pornographie ? Est-ce perturbant, sexy ou drôle ? Est-ce humiliant ou source de force ?’ Afin d’embrouiller encore plus mes spectateurs, je chante de vieilles chansons d’amour r’n’b en écrasant des gâteaux. Suis-je excitée ou émotive, ou les deux ? »
Lindsay martèle son envie de légitimer le travail sexuel et de démontrer toute la puissance du cake sitting, de « subvertir les notions d’intimité et de honte entourant le sexe » en écrasant des gâteaux dans des galeries d’art, chez des particuliers comme sur internet. Et Lindsay ne déconne pas : elle les cuisine elle-même. “Je donne naissance à ce que je détruis.”
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