Le Géorgien capte le Berlin interlope en argentique.
Ce qui se passe dans les clubs berlinois reste dans les clubs berlinois. L’interdiction de photographier est d’ailleurs l’un des vecteurs de liberté de ces espaces fermement ancrés dans une dimension hétérotopique, d’expression de soi et d’interactions détachées des normes de la vie diurne, celles dont on aura pris soin de se défaire au vestiaire avant de se jeter dans la gueule bétonnée du loup.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Cette scène – la scène club actuelle – surtout berlinoise mais pas uniquement, le photographe géorgien George Nebieridze la connaît bien. Installé à Berlin depuis 2013, il la vit. Il en côtoie les créatures. Il en connaît les ombres et les lumières. Dans les clubs, mais également dans ces espaces interlopes où la transe et la vie se frottent. Et il la photographie sur le vif.
Forcément, c’est souvent flou, cadré de travers, et pour toutes ces raisons, incroyablement brut, vivant, exaltant. S’il réalise également des portraits de DJ et de producteurs, ses séries d’instantanés distillent quant à elles l’essence d’une jeunesse qui danse et qui vibre.
nebieridze.de
Instagram @nebieridze.de
Livre :’17 (nebieridze.bigcartel.com), à paraître
Exposition : No Photos on the Dance Floor ! – Berlin 1989-Today, exposition collective, C/O Berlin Foundation, Berlin, du 13 septembre au 30 novembre
{"type":"Banniere-Basse"}