Créé en 2005 à Brooklyn, l’Afropunk Festival revient à Paris, à la Villette, avec un line-up célébrant fusion et diversité.
En douze ans d’existence, l’Afropunk est devenu une véritable institution. Gage d’ouverture, de fluidité, de qualité, ce festival hors du commun est né du constat d’un cruel manque de diversité dans les line-up (trop blancs) des manifestations culturelles en place. Nous sommes alors en 2005, à Brooklyn. Depuis, l’Afropunk a enfanté : à Londres, Johannesburg et Paris, où il pose ses enceintes dans la salle du Trianon à partir de 2015.
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L’Afropunk se fait rapidement connaître pour le public de kids ultralookés qu’il rameute à coups de progs soignées et de moments mythiques. Comme en 2016, lorsque Grace Jones s’adonne au hula-hoop en reprenant Slave to the Rhythm sur la scène de l’Alexander Palace, à Londres. La chanteuse remplace alors M.I.A., qui, empêtrée dans une polémique suite à des propos douteux sur Black Lives Matter, a renoncé à y jouer.
Nova Twins, la fusion rap-punk venue de Londres
Pour fêter sa troisième année parisienne, l’Afropunk déménage à la Villette et envoie du lourd. Outre les vétérans Disiz La Peste, Macy Gray, Yasiin Bey (Mos Def), FFF, Faada Freddy, Laura Mvula ou Robert Glasper, le festival fait la part belle aux jeunes pousses. Les fous furieux de Ho99o9 devraient retourner le public, tout comme un autre duo, féminin et londonien celui-là, Nova Twins, qui a aussi pris pour ligne directrice la fusion rap-punk, et dont les concerts aux Trans Musicales et à Art Rock nous ont laissés bouche bée.
On vous conseille fortement de ne pas louper la révélation Tshegue, duo de fusion caniculaire là encore, entre rumba, funk, electro et rock. Sans oublier le génial Petite Noir, le rappeur belge Baloji, la soul de la New-Yorkaise Kiah Victoria, le blues du désert malien de Songhoy Blues… Immanquable, on vous dit.
Afropunk les 15 et 16 juillet, Grande halle de la Villette, Paris XIXe
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