Un nouveau Katerine ? Pas vraiment. Bande sonore et chantée de Nom de code : Sacha, moyen métrage signé Thierry Jousse dans lequel Katerine interprète sous son propre nom d’artiste un rôle de fiction, ce court album présente la face (de moins en moins) obscure de Katerine : celle de L’homme à trois mains et […]
Un nouveau Katerine ? Pas vraiment. Bande sonore et chantée de Nom de code : Sacha, moyen métrage signé Thierry Jousse dans lequel Katerine interprète sous son propre nom d’artiste un rôle de fiction, ce court album présente la face (de moins en moins) obscure de Katerine : celle de L’homme à trois mains et des expériences libres en compagnie des Recyclers, dont les poussées dœurticaire improvisées demeurent la meilleure chose qui soit arrivée à l’ex-chansonnier easy-listening depuis la varicelle. Le cercle rapproché du label Rectangle figure d’ailleurs au cœur de ce disque passant comme un hall de gare : du père Noël (Akchoté) à Benoît Delbecq. On y croise également Czerkinsky, l’actrice du film Margot Abascal et une figurante de luxe, Anna Karina, pour un clin d’œil à Pierrot le fou qui ne fait jamais de mal.
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Comme l’essentiel du film tourne autour du strip-tease, on ne s’étonnera guère de retrouver ici Katerine intégralement dépoilé, effeuillant certains de ses anciens succès sucrés (Parlez-vous anglais’, Le Jardin botanique) jusqu’à leur faire jaillir les os. A peine plus étoffées, les chansons écrites pour l’occasion varient entre le baloche-psychédélique (Appelle-moi Samantha) et le talkover à cru (Chimpanzés, sur une fantastique construction de Delbecq). Quant aux exercices plus collectifs comme l’improvisation autour du monologue de Sacha ou surtout la musique qui accompagne le strip-tease, ils nous rappellent que chez Rectangle, on a beaucoup donné dans la BO de porno pour John B. Root. Nom de code : ça chauffe !
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