Rubrique hebdomadaire du 12 au 19 septembre
Festival d’Automne à Paris
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C’est parti pour une saison qui mord légèrement sur l’été et rogne sur l’hiver : la 47e édition du festival d’Automne à Paris (10 septembre au 31 décembre) est lancée. C’est la compagnie tg STAN qui ouvre le ban au théâtre de la Bastille avec Infidèles (du 10 au 28 septembre), d’après le scénario du film homonyme de Bergman et le film réalisé par Liv Ullmann, et qui s’inspire également de l’autobiographie du réalisateur, Laterna magica. Un spectacle qui joue de l’autoportrait et de l’autofiction où Bergman se livre à travers un dialogue avec une femme, Marianne, à qui il demande de lui avouer son infidélité. Le compagnonnage de tg STAN avec Bergman se poursuit, après ses créations de Scènes de la vie conjugale et Après la répétition que la compagnie belge présentera en octobre. Sans oublier, Atelier, également en octobre, comme un instantané des processus de création de la compagnie.
Anne Teresa de Keersmaeker
Consacrée cette année par le Festival d’Automne à Paris, la chorégraphe revient sur 36 ans de créations avec onze pièces. Vaste programme qui débute le 15 septembre à 15h et 19h à Lafayette Anticipations avec Violon Phase, une pièce de 1981. Le spectacle s’inscrit dans la première édition d’Echelle Humaine, le festival de danse de Lafayette Anticipations qui programme également Andros Zins-Browne, Eleanor Bauer et Radouan Mriziga dans les espaces de sa nouvelle fondation.
Le Père, mise en scène Julien Gosselin
Au festival d’Automne à Paris, Julien Gosselin présente deux spectacles aussi différents que possible. Tout d’abord, Le Père, un monologue interprété par Laurent Sauvage, adapté de L’Homme incertain de Stéphanie Chaillou (du 13 au 29 septembre à la MC93 de Bobigny). Forme courte et acteur seul en scène. Puis, la trilogie Don DeLillo créée au festival d’Avignon : 8 heures de spectacle réunissant trois romans de l’auteur américain – Joueurs, Mao II et Les Noms – présentée à l’Odéon – Théâtre de l’Europe/Ateliers Berthier (du 17 novembre au 22 décembre).
Tous Japonais
Focus sur le Japon au théâtre de Chaillot avec quatre programmes de danse et de théâtre pour une ouverture de saison qui s’inscrit dans le cadre de Japonismes 2018. Pour commencer, un spectacle de kabuki, théâtre traditionnel dont les origines remontent à l’ère Edo, au XVIIe siècle. Interprétées par deux stars de la nouvelle génération d’acteurs du kabuki, Nakamura Shido II et Nakamura Shichinosuke II, on découvrira Iromoyo chotto karimame, l’histoire d’un samouraï et d’une demoiselle de compagnie qui décident de se suicider ensemble ; et Narukami qui narre les aventures d’un religieux bouddhiste, d’un dragon divin et d’une princesse (du 13 au 19 septembre).
A suivre : Triple Bill#1, un triptyque chorégraphique signé Kader Attou, Jan Gallois et Tokyo Gegegay (du 18 au 21 septembre), The Idiot de Saburo Teschigawara (du 27 septembre au 5 octobre) et l’ineffable et splendide Sous les fleurs de la forêt de cerisiers d’Hideki Noda (du 28 septembre au 3 octobre).
Guillaume Vincent aux Bouffes du Nord
Coup double pour Guillaume Vincent qui crée en simultané deux pièces aux Bouffes du Nord : Love me tender, d’après des nouvelles de Raymond Carver (du 14 septembre au 5 octobre) et Callisto et Arcas, d’après La Métamorphose d’Ovide (du 15 septembre au 27 septembre). Les affres de l’amour, du couple et de la séduction passées au filtre de la révolution des mœurs an après de #MeToo et l’affaire Weinstein.
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