Ce quatrième épisode de la discographie ? le plus palpitant ? d’Herbaliser nous contraint à un rectificatif : c’est en se tournant vers les autres que la paire de cracks Jake Wherry et Olie Teeba parvient à retranscrire le plus fidèlement ses desiderata groovy. Jusque-là, Wherry et Teeba échafaudaient dans leurs rêves une vision bancale […]
Ce quatrième épisode de la discographie ? le plus palpitant ? d’Herbaliser nous contraint à un rectificatif : c’est en se tournant vers les autres que la paire de cracks Jake Wherry et Olie Teeba parvient à retranscrire le plus fidèlement ses desiderata groovy. Jusque-là, Wherry et Teeba échafaudaient dans leurs rêves une vision bancale et métissée du hip-hop. Si pendant longtemps, on les a suivis pour la beauté de leurs fantasmes, Something Wicked, This Way Comes les substitue à des réalités certes fragiles mais tangibles. Pour la première fois, les Anglais échappent aux références trop polies, aux emprunts qui traduisent un complexe d’infériorité et bloquent l’inspiration. A côté de sautillants raps, ils tentent littéralement d’influer sur le score. Dépassant leur passion pour les ambiances cinématographiques, ils s’arrogent la casquette de metteurs en scène sonores, composent des thèmes de polars prenants, des symphonies soul vouées à être classées monuments historiques comme le manifeste Something Wicked, digne d’être interprété par Shirley Bassey. De spectateurs cinéphiles, ils deviennent de véritables acteurs.
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