Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues et Eric Drouet ont été placés en garde à vue “à titre préventif, et surtout pour éviter que ça dégénère”, explique David Michaux, secrétaire national CRS pour l’Unsa Police.
Différents groupes des Gilets jaunes avaient lancé des appels à manifester le 14-Juillet, pendant les cérémonies de la fête nationale. Ils n’ont pas manqué de se faire entendre, en sifflant et en huant Emmanuel Macron lors de son passage, aux abords des Champs-Elysées. Mais les figures du mouvement, Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues et Eric Drouet, ont eu maille à partir avec les forces de l’ordre.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
“La violence, s’il y a eu, c’était contre Éric Drouet”
Les deux premiers ont été arrêtés le matin, avant même le début du cortège organisé spontanément par les Gilets jaunes, pour participation à manifestation illicite. Ils ont été relâchés l’après-midi et ne font l’objet d’aucune poursuite, d’après Le Parisien.
Les #GiletsJaunes Maxime Nicolle @FlyRiderGj et Jérôme Rodrigues @J_Rodrigues_Off interpellés aux abords des #ChampsElysees
📺Les détails avec @FlorianLitzler sur #La26 #14JuilletLeDéfilé > https://t.co/giLPz8dAJr pic.twitter.com/A5vTxiC2iS
— LCI (@LCI) July 14, 2019
La France, ce pays où l'on arrête les révolutionnaires pour fêter le 14 juillet.
Soutien à nos amis @FlyRiderGj et @J_Rodrigues_Off ! pic.twitter.com/5zRH3qVP9W
— QG le média libre (@LibreQg) July 14, 2019
Eric Drouet n’a pas échappé à ce coup de filet. Il a, quant à lui, été interpellé pour rébellion. Son arrestation, dans la confusion, a donné lieu à quelques tensions. Sur la foi des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, son avocat conteste : « La violence, s’il y a eu, c’était contre Eric Drouet. »
Fortes tensions sur les Champs-Élysées. Tout semble avoir commencé lorsque des policiers se sont approchés d'Éric Drouet. De nombreux #giletsjaunes (sans gilet) sont présents. Macron a été fortement hué. #14juillet pic.twitter.com/5gjqWSBtXI
— Pierre Tremblay (@tremblay_p) July 14, 2019
Une plainte pour “violation de liberté individuelle”
L’avocat de Jérôme Rodrigues, Arié Alimi, a pour sa part déposé une plainte pour « violation de liberté individuelle ». « A partir du moment où on interpelle quelqu’un sans raison, c’est ce que l’on appelle une interpellation illégale », indique-t-il.
Allo @Place_Beauvau – c'est pour une réaction@AA_Avocats, avocat de @J_Rodrigues_Off
— David Dufresne (@davduf) July 14, 2019
« Je sais également qu’au moment de sa garde à vue, le fonctionnaire qui s’est occupé de sa garde à vue lui a indiqué que l’ordre venait de la hiérarchie, donc l’ordre direct d’interpeller des figures des Gilets jaunes, et Jérôme Rodriguez en particulier », ajoute-t-il. Au total, 169 personnes ont été interpellées à Paris, selon le ministère de l’Intérieur.
Dans un État de droit, les violences policières sont condamnées (#OuEstSteve) et les opposants politiques tels que @J_Rodrigues_Off @FlyRiderGj @drouet_eric ne sont pas interpellés sans aucun motif. Mais ça, c’est dans un État de droit … #ONU
— François Boulo (@FrancoisBoulo) July 14, 2019
Justifiant ces interpellations, Frédéric Péchenard, vice-président Les Républicains de la région Ile-de-France et ancien directeur général de la police nationale, a déclaré : « La démocratie ce n’est pas le bordel. »
14-Juillet : "La démocratie ce n'est pas le bordel", affirme Frédéric Péchenard, vice-président Les Républicains de la région Ile-de-France, ancien directeur général de la police nationalehttps://t.co/zkYU1RZS5M pic.twitter.com/jOMsdW5b0k
— franceinfo (@franceinfo) July 15, 2019
{"type":"Banniere-Basse"}