En quelques années et une petite poignée d’albums, le groupe d’Atlanta est parvenu à modifier quelques points de vue sur le hip-hop en imposant un son moins urbain, nourri de sonorités rurales, de blues champêtre et de folk rêveur. Le tout sous l’influence christique du funk ébouriffé de Sly Stone, dont Arrested Development reprenait le […]
En quelques années et une petite poignée d’albums, le groupe d’Atlanta est parvenu à modifier quelques points de vue sur le hip-hop en imposant un son moins urbain, nourri de sonorités rurales, de blues champêtre et de folk rêveur. Le tout sous l’influence christique du funk ébouriffé de Sly Stone, dont Arrested Development reprenait le tube magique Everyday People. Dès 1992, la formule fonctionnait à plein régime et Arrested Development écoulait quatre millions d’exemplaires de son premier album 3 years, 5 months & 2 days in the life of ? Pourtant, très vite, le groupe, suite à des tensions internes et une gestion hasardeuse, se saborde, laissant derrière lui un deuxième album impeccable et une poignée de singles. Classic Masters passe en revue l’essentiel des moments de génie du groupe, depuis leurs tubes Tennesse, Mr Wendal, Revolution, Southern Fried Funk jusqu’à Like Marvin Said (What’s Going On) un single solo de Speech, le leader illuminé du groupe, qui cite Marvin Gaye avec une justesse rare. Dix ans plus tard, le son d’Arrested Development garde une sorte de naïveté hippie et dœurgence politique salutaire qu’on n’a guère croisé depuis dans l’univers du hip-hop.
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