Du neuf dans le nouveau metal : des Anglais pas rouillés. Les fans de nu-metal grassouillet, vouant un culte à ces cabots de Sum Hubert 41 et autres “Blinkin’ Park 182” sans jamais mettre le bras plus loin que les têtes de gondoles, ont une bonne raison de faire un peu d’exercice avec Hundred Reasons. […]
Du neuf dans le nouveau metal : des Anglais pas rouillés. Les fans de nu-metal grassouillet, vouant un culte à ces cabots de Sum Hubert 41 et autres « Blinkin’ Park 182 » sans jamais mettre le bras plus loin que les têtes de gondoles, ont une bonne raison de faire un peu d’exercice avec Hundred Reasons. La flopée de singles sortis ces deux dernières années par ces Anglais du Surrey avait permis au pays de s’exciter sur leur son efficace, punchy, limite punk à la At The Drive-In. Sur ce premier album, la grosse claque du I ll Find You introductif vient placer le quintette un ton au-dessus de la mêlée des ferrailleurs à gros bras des USA. C’est Dave Sardy (System Of A Down) qui vient traduire en actes fermes les idées de grandeur de ces modestes musiciens. Colin Doran, voix à texture grave, toujours prêt à s’emballer dans la stridence et les hurlements dès les derniers refrains effectués, est ainsi porté par les riffs distordus et les renforts vocaux habiles de ses collègues Larry Hibbit et Paul Townsend. L’aîné chanteur, grand émotif sous sa touffe broussailleuse, et vrai timide quand il ne l’ouvre pas devant le micro, explose carrément sur les bombinettes punks What Thought Did et Shine, charnières centrales d’un album mélangeant par ailleurs l’élégance tranquille d’un hard d’éphèbe (Avalanche) au méchant son hard FM de Silver et à la fulgurance « huskerdiluvienne » de Gone Too Far.
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