Au début, pas de musique. Le son brut, vague et indécis : une rumeur. Luc Ferrari marche dans la ville, ici Santa Fe. Harnaché de ses micros, il enregistre, capte l’ambiance, parle, commente et converse. Bien sûr, il triche un peu, beaucoup même. Rentré chez lui, il joue du magnétophone et de l’électronique, monte ses […]
Au début, pas de musique. Le son brut, vague et indécis : une rumeur. Luc Ferrari marche dans la ville, ici Santa Fe. Harnaché de ses micros, il enregistre, capte l’ambiance, parle, commente et converse. Bien sûr, il triche un peu, beaucoup même. Rentré chez lui, il joue du magnétophone et de l’électronique, monte ses séquences, les déplace, les superpose, réintroduit de nouveaux bruits : « J’irai jusqu’au bout du voyage, écrit-il.
La composition, dans certains cas, surtout dans le mien et progressivement dans ma vie, est un jeu pervers avec la vérité. Jour après jour, des rencontres sonores se font, des gens sont croisés, la vie est tissée. » Luc Ferrari questionne la nature des sons, il y répond avec la force d’un imaginaire solitaire, secoué d’impressions multiples, quasi tactiles et intimes.
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