Blancs, middle-class, abrutis, les tennagers américains sont le trou du cul du monde, tout juste des figurants pour American Pie. “I’m just a sucker with no self-esteem” chantait Offspring, groupe étendard white-trash. Tatouages, piercings, ou Jackass sur MTV, c’est le même oubli du corps, de la raison morale, de l’avenir. N’importe quoi pour tromper l’ennui […]
Blancs, middle-class, abrutis, les tennagers américains sont le trou du cul du monde, tout juste des figurants pour American Pie. « I’m just a sucker with no self-esteem » chantait Offspring, groupe étendard white-trash. Tatouages, piercings, ou Jackass sur MTV, c’est le même oubli du corps, de la raison morale, de l’avenir. N’importe quoi pour tromper l’ennui ou gagner un peu de reconnaissance. Le pire chez Jimmy Eat World, c’est l’exclusion. Ne pas être beau, cool, fort au basket ou juste aimer les livres, c’est s’exposer à être un paria parmi les parias. Gros chat de la pop FM, souvent pataud, Jimmy Eat World fait parfois preuve d’une agilité mélodique stupéfiante. Consumé par la foi et l’émotion, le groupe se révèle alors incroyablement attachant. Que celui qui n’a jamais été adolescent leur jette la première pierre.
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