Cet été, les températures ont été environ 2°C au-dessus des normales. Il n’y a qu’en 2003, où une canicule avait provoqué de nombreux décès, où il a fait encore plus chaud.
Sûr que les clims ont beaucoup tournées depuis juin. Et pour cause : l’été qui se termine dans trois semaines est déjà le deuxième plus chaud de l’histoire en France, selon des chiffres publiés ce mardi par Météo-France, dépassant ainsi 2015 et 2017. Seul l’été 2003, où une canicule de plusieurs semaines entraîna le décès de plusieurs dizaines de milliers de personnes en Europe, reste au-dessus.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
A Paris et dans les Hauts-de-France, des températures pires qu’en 2003
« L’été 2018 a été marqué par la persistance quasi continue de températures supérieures aux valeurs saisonnières et par une vague de chaleur qui a concerné l’ensemble du pays du 24 juillet au 8 août », indique ainsi Météo-France dans son communiqué. L’institut a mesuré qu’en moyenne, la température est resté au-dessus de la normale de 2°C. Par comparaison, ce décalage avait été de 3,2°C en 2003.
Reste que dans le Nord du pays, dans la zone allant du bassin parisien à la région Hauts-de-France, les températures ont été assez semblables à celles de 2003, voire les dépassent. Ainsi, à la station Paris-Montsouris, Météo-France a mesuré 26 journées où la température a dépassé les 30°C, contre 21 jours il y a quinze ans.
{"type":"Banniere-Basse"}