Dans une université américaine, des chercheurs ont combiné une technologie de modification des gènes et un traitement pour effacer toute trace du virus de l’immunodéficience humaine de l’ADN des souris contaminées.
La recherche pour un remède contre le VIH avance. Des chercheurs d’une université du Nebraska, aux Etats-Unis, ont réussi à éliminer le rétrovirus de l’ADN de souris contaminées. C’est ce qu’ils annoncent dans une étude publiée mardi 2 juillet. Un « premier pas » (mais pas « un bond ») vers un remède pour les humains, estiment-ils selon CNN.
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Le traitement actuel ne peut pas éliminer entièrement les cellules porteuses du virus mais il peut arrêter leur multiplication.
Un “premier pas” vers le remède
Pour éliminer les cellules porteuses du virus, les scientifiques ont combiné une technologie d’édition de génomes avec un médicament qui élimine les virus de manière lente.
Ils ont tout d’abord injecté aux souris un traitement pendant plusieurs semaines. Celui-ci permet aux cellules contaminées de ne pas se reproduire. Les chercheurs ont visé particulièrement la rate, la moelle épinière et le cerveau, où se trouvent des réservoirs du VIH et des groupes de cellules inactives contaminées. Pour compléter le processus, ils ont utilisé un outil permettant de modifier les gènes. Ils ont ainsi pu supprimer les chromosomes du virus.
Si cette méthode continue de fonctionner, il pourrait y avoir des essais cliniques dès l’été 2020.
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