La loi entrera en vigueur le 1er janvier 2020.
« C’est un symbole de qui nous sommes. » Depuis le mercredi 3 juillet, la Californie est officiellement devenu le premier Etat américain à interdire la « discrimination raciale fondée sur les cheveux « . Tresses, afro, et dreadlocks sont désormais les bienvenues à l’école ou au travail.
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Cette loi – le C.R.O.W.N Act – portée par la sénatrice démocrate afro-américaine Holly Mitchell entrera en vigueur le 1er janvier 2020. Cette dernière, souvent coiffée de microtresses, a salué cette loi qui « protège le droit des Californiens noirs à porter leurs cheveux naturels, sans pression pour se conformer à des normes eurocentrées », rapporte l’AFP. Et a ajouté : « Pour nous, c’est un symbole de qui nous sommes. Quand je me faisais des dreadlocks voici quinze ans, je savais que c’était une déclaration à la fois sociale et politique adressée au monde extérieur. »
« Une cause répandue de discrimination raciale »
California's strength is in its diversity. No one should be discriminated against at work or school for their natural hair or hair styles. I'm proud to have authored the C.R.O.W.N. Act and to share that today it has become the first anti-discrimination law of its kind in the U.S. pic.twitter.com/fOZjHWZYKp
— Holly J. Mitchell (@HollyJMitchell) July 3, 2019
Le texte législatif rappelle que les cheveux « restent une cause répandue de discrimination raciale avec des conséquences économiques et sanitaires graves, spécialement pour les individus noirs ». Au même titre que le sexe, la religion ou l’origine ethnique, les personnes ne pourront plus être discriminées en raison de leurs cheveux pour l’accès à l’emploi, au logement… Des employeurs pourront toujours exiger le port d’un filer sur les cheveux pour des raisons d’hygiène et de sécurité, à condition que cela « ne soit pas discriminatoire et s’applique à tout le monde », indiquent les services du gouverneur dans un communiqué.
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