Les deux rappeurs, incarcérés après une bagarre à l’aéroport d’Orly à Paris, ont été libérés sous conditions ce jeudi 23 août.
Booba et Kaaris vont enfin être libérés. En détention provisoire jusqu’ici avant leur jugement prévu pour le 6 septembre prochain, les deux rappeurs ont été placés sous contrôle judiciaire ce jeudi 23 août par la cour d’appel de Paris. Booba et Kaaris ont l’interdiction de quitter le territoire français, et doivent verser une caution de 30 000 euros chacun.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
https://www.youtube.com/watch?v=4oCPJajk9B0
Les deux cadors du rap français avaient été placés en détention provisoire depuis leur bagarre à l’aéroport d’Orly le 1er août dernier qui a tant fait parler. Les autres prévenus de l’affaire, également placés en détention provisoire, ont aussi été libérés et placés sous contrôle judiciaire.
Justice de classe ?
Ce mercredi, Booba avait réagi à sa détention provisoire en comparant son sort à celui de Benalla en 280 signes sur Twitter : “Quand je serai grand, je voudrais être Benalla ou moine pédophile. 10 ans pour une bagarre, c’est avec ou sans le streaming ? #uneépoqueformidable”.
Quand je serai grand, je voudrais être Benalla ou moine pédophile. 10 ans pour une bagarre, c’est avec ou sans le streaming ? #uneépoqueformidable
— Booba (@booba) August 21, 2018
Ce déséquilibre a déjà été pointé du doigt par plusieurs spécialistes, dont l’avocate pénaliste Amélie Morineau, qui nous confiait : “La détention provisoire ne devrait être utilisée par les magistrats et les tribunaux qu’en dernier ressort”. Admettant l’existence de ce déséquilibre, elle se rangeait du côté des voix critiques vis-à-vis du traitement des deux rappeurs, affirmant : “Il y a une justice inégalitaire, pour ne pas dire une justice de classe”.
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}