Le 20 novembre dernier, Levi’s®initiait en France son nouveau programme, le Levi’s® Music Project, permettant aux adolescents de découvrir l’expérience en studio et sur scène de la musique, épaulés par des professionnels. En France, c’est le groupe Hyphen Hyphen qui s’est vu confier cette jolie mission. Quatre jours d’ateliers pour maitriser les instruments, sa voix, et qui se terminaient par un concert final dans les locaux de Warner Music. Santa, chanteuse du groupe, nous raconte cette expérience pas comme les autres.
Pourquoi avoir accepté de participer au Levi’s® Music Project ?
Tout d’abord parce que cela nous amusait, et c’est toujours notre première raison d’accepter ce nouveau projet, qui nous proposait des rôles intéressants. Cela fait de plus maintenant cinq ans que le groupe existe et nous adorons la marque, qui nous parle depuis tout jeune. Le fait de conjuguer Levi’s® avec la musique, qui nous fait vivre et nous passionne, était d’autant plus fun.
Comme les participants au Levi’s® Music Project, qu’est-ce qui a donné à Hyphen Hyphen l’envie de faire de la musique ?
Nous nous sommes rencontrés au lycée et, au début, nous ne savions pas quoi faire, mais nous voulions faire des choses ensemble, et les faire bien. C’est cette envie, cette ambition commune qui nous a réunis. La musique n’est venue qu’ensuite. Nous étions amis, et nous voulions prolonger notre énergie, la transmettre.
Comment avez-vous appris à jouer ?
Nous avons un peu appris alors que nous débutions dans le groupe. Nous avions néanmoins des bases, comme notre batteur Zacharie qui suivait un cursus de batterie au conservatoire. J’avais moi aussi une formation classique en piano. Cela nous a permis, en ayant ses acquis, de se libérer de la technique pour juste donner.
Quel était votre rôle auprès de ces jeunes pendant le Levi’s® Music Project ?
Nous n’avons pas appréhendé le projet en tant que professeurs. Plutôt « voilà notre chanson, que pouvons-nous en faire ensemble ? ». Nous avions choisi de travailler sur We Light The Sunshine : c’est un morceau qui parle d’une émotion fédératrice, comment nous pouvons être plus forts ensemble, et créer quelque chose qui nous dépasse. Je pense que c’est aussi l’idée de ce projet : c’est se réunir et chercher ce que l’on peut faire de beau ensemble, et de chercher cette définition. Nous sommes arrivés et nous avons été bien accueillis, et il s’est avéré que l’énergie était extraordinaire.
Aviez-vous des rôles bien définis en fonction de vos compétences ?
On s’est un petit peu mélangés, mais tout s’est fait finalement naturellement. Nous avons fait deux groupes, un plutôt axé percussions pour ceux qui avaient déjà le rythme dans la peau, car il fallait quand même aller assez vite : il a été géré par la bassiste, Line, et le batteur, Zacharie. De l’autre, un groupe de chant, qui était mené par Adam et moi. Nous avons commencé comme ça en donnant nos avis, notre manière de faire, pour être surs de parler de la même chose au même moment.
Pendant les quelques jours d’ateliers du Levi’s® Music Project, sur quoi souhaitiez-vous vous concentrer avec les jeunes ?
Nous avons été très surpris, parce qu’il y avait un très bon niveau. Nous nous sommes du coup plus attardés sur comment bien dire les mots ensemble et ressentir la même émotion au même moment, plutôt que sur la technique. Elle était déjà là, ils connaissaient le morceau, c’est pour ça que c’était beaucoup de plaisir, on ne s’est vraiment attardés que sur l’émotion.
Vous avez rencontré des difficultés pendant ces 4 jours ?
Les émotions sont un langage universel. Le fait d’être en groupe, d’avoir la même volonté, je crois que c’est ce qui a permis au projet de résonner aussi fort. Nous avions cette envie et cette ambition commune de monter sur scène pour partager un bon et grand moment. C’était merveilleux de le faire sur We Light The Sunshine car c’est une chanson faite pour avoir des chœurs. Sur l’album, nous l’avons traité de manière gospel, mais avoir cet ajout de voix, c’était vraiment un beau moment.
Le résultat, présenté sur scène le 23 novembre chez Warner Music, était-il à la hauteur de vos attentes ?
Nous avons fait cela avec beaucoup d’appréhension, c’est normal, nous ne sommes pas beaucoup plus vieux qu’eux, c’est un peu difficile d’orchestrer tout cela alors que nous ne sentions pas la légitimité d’un grand professeur de musique. Le résultat est néanmoins extra et nous en sommes hyper fiers. La vidéo arrive à montrer que c’était beaucoup d’épreuves mais que le résultat en valait la chandelle.
Avaient-ils peur ?
Oui, énormément, il y a eu quelques couacs, mais tant mieux, nous avons toujours le trac et nous ne le perdrons jamais. Nous avions tous envie de bien faire et cela résonnait, c’est peut-être ça aussi qui est beau, c’est qu’on a réussi à faire résonner cela en quelques jours, ça a marché, juste avec un peu d’ambition.
Pensez-vous avoir fait naître des vocations ?
Oui, certains étaient très timides et se sont révélés en quatre jours. Comme quoi, on peut faire de belles choses en peu de temps ! Ils ont commencé à parler, à chanter de plus en plus fort, et au final ils se sont complètement transcendés. C’est ça qui est extraordinaire, c’est de créer un moment hors du temps où les gens sont libres d’être les personnes qu’ils souhaitent vraiment être.
Vous avez eu des questions ?
Oui, il y a eu pas mal de « comment avez-vous fait », « comment avez-vous commencé », « comment avez-vous signé avec une maison de disques ». Il y avait aussi pas mal de choses sur les réseaux sociaux aussi. Notamment sur des questions d’emojis…
Avez-vous appris des choses sur votre musique ?
C’était vraiment très agréable de l’entendre chanter par une chorale, ça nous a donné des idées à la Pink Floyd, et nous sommes actuellement en train de composer le deuxième album, donc cela a évidemment créé des envies pour de nouvelles chansons.
Seriez-vous prêts à réitérer l’expérience ?
Evidemment, à 100% ! Le projet, la marque, nous sommes des fans absolus ! Ce n’est pas un coup promo, c’est une réelle envie de participer, de créer quelque chose sur du long terme. Nous serions capables de signer maintenant, c’était vraiment extra.