“Maman, j’ai raté l’avion” chez Gulli. Bête et paresseux.
Et si le jeune Kevin de Maman, j’ai raté l’avion avait finalement décollé pour Paris et, par un enchevêtrement de péripéties loufoques dont nous ne connaissons pas la nature, se serait retrouvé à protéger un immeuble haussmannien d’un trio d’escrocs empotés ?
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Voilà à quoi aurait pu ressembler Quand on crie au loup, un remake qui aurait décuplé sur plusieurs milliers de mètres carrés l’espace de l’œuvre originale, édifié en terrain de jeu géant truffé de pièges à l’infini.
Imaginons maintenant ledit projet exécuté par la chaîne Gulli avec un filmage évoquant les plus belles prises de vues d’un épisode de Nos chers voisins et qui, en même temps, offre une cour de récréation tout en cabotinage à son casting adulte. Comme hélas beaucoup de films pour enfants, Quand on crie au loup envisage son jeune public comme un bouffeur de pop-corn hébété que l’on pourrait rassasier d’une popote bête et paresseuse.
C’est un peu gênant pour un film qui ne cesse de signifier que les enfants sont bien plus futés que leur version adulte.
Quand on crie au loup de Marilou Berry, avec Noé Wodecki, Gérard Jugnot, Marilou Berry (Fr., 2019, 1h23)
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