Crise existentielle et recherche de sens chez une artiste-photographe. Avec beaucoup de clichés à l’horizon.
César et Paz tombent amoureux. Lui (Gilles Lellouche) est un ex-reporter de guerre reconverti dans la critique d’art, elle (Maria Valverde) est artiste-photographe. Elle est bientôt enceinte (on le sait parce qu’elle vomit…). Mais si César est ravi, Paz, si éprise de liberté (de rêver, de voyager, de photographier, etc.), mesure illico que la maternité va l’empêcher de créer.
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La naissance de cet enfant aimé la confirme dans ses craintes. Un jour, Paz prend son sac, s’en va, laissant César désespéré mais compréhensif. Quelque temps plus tard, il se retrouve au bord de la mer Rouge. On lui a annoncé une très mauvaise nouvelle. Tiré d’un roman de Christophe Ono-dit-Biot, le deuxième film de Mélanie Laurent (après Respire, pas mal du tout) est une déception. C’est joliment filmé, assez élégant, les acteurs sont bien dirigés. A un moment, on croit que le film va ressembler à Profession : reporter d’Antonioni, mais cet espoir est vite déçu.
Alors que montre le film ? Une série de clichés clicheteux et sans distance sur l’air du temps, la course à la montre, le génie frustré, les voyages dans les pays exotiques où l’Occidental vient s’épanouir en pratiquant la plongée sous-marine. Là où l’on peut “se ressourcer”, “retrouver de vraies valeurs”, “découvrir son vrai moi au contact de la nature” (les requins). Mouais.
Plonger de Mélanie Laurent (Fr., 2017, 1 h 42)
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