Quels sont les films à aller voir, ou pas, ce week-end ? Pour en avoir un indice, voici l’avis de nos critiques.
Under the Silver Lake de David Robert Mitchell
Avec Andrew Garfield, Riley Keough
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A Los Angeles, un jeune gars un peu loser s’enfonce dans une enquête labyrinthique pour retrouver une séduisante voisine. Un Grand Sommeil arrivé au stade de la farce ironique et du bain de pop culture : cela s’appelle Under the Silver Lake.
Retrouvez l’intégralité de la critique de Théo Ribeton.
Détective Dee : La légende des rois célestes de Tsui Hark
Avec Mark Chao, Feng Shaofeng, Carina Lau
Comme dans les deux précédents volets, Tsui Hark met en scène des corps à fragmentation qui s’affrontent dans des décors médiévaux truffés de faux-semblants et de pièges en tous genres. Autant de chausse-trapes qui se referment sur le cœur même de l’intrigue : le règlement de comptes initial, opposant le fameux Détective Dee à l’impératrice Wu, en cache un autre plus grave puisqu’il met en jeu l’avenir de la Chine
Retrouvez l’intégralité de la critique d’Antoine du Jeu.
A Brighter Summer Day d’Edward Yang
Avec Chang Chen, Lisa Yang, Zhang Guozhu
Mort en 2007 à l’âge de 59 ans, Edward Yang est certainement le cinéaste le plus confidentiel de la nouvelle vague taïwanaise. Dans une filmographie aussi précieuse qu’en partie invisible en France trône son éblouissant et dernier film, Yi Yi (2000), Prix de la mise en scène à Cannes en 2000 et qui emprunte beaucoup à A Brighter Summer Day : même aspect de fresque familiale où se déploie une affectivité quotidienne et tragique qui pourrait faire d’Edward Yang le cousin taïwanais de Coppola, côté Jardins de pierre.
Retrouvez l’intégralité de la critique de Murielle Joudet.
Mary Shelley d’Haifaa Al Mansour
Avec Elle Fanning, Douglas Booth
Mary Godwin est une jeune fille précoce. A 16 ans, elle préfère dévorer des romans gothiques que travailler dans la librairie familiale. A 17 ans, elle s’enfuit avec le poète Percy Shelley pour vivre une relation sulfureuse. A 20 ans, elle révolutionne la littérature anglaise en publiant Frankenstein, ou le Prométhée moderne. Malgré quelques maladresses, le rythme effréné de l’ouvrage et son lyrisme fiévreux portent ces tropes à un degré d’incandescence étonnant, et permettent à Elle Fanning de composer un rôle à la croisée de son impressionnante filmographie.
Retrouvez l’intégralité de la critique d’Alexandre Buyukodabas.
L’espion qui m’a larguée de Susanna Fogel
Avec Mila Kunis, Kate McKinnon
L’espion qui m’a larguée met en scène deux copines un peu loseuses embrigadées malgré elles par les services secrets en qualité d’espionnes. Leur mission consiste à mettre en sûreté un minuscule objet et éviter la fin du monde. La drôlerie du film repose presque entièrement sur la maladresse de ses deux héroïnes et leur inadaptation au monde des courses-poursuites et des fusillades. Mais c’est aussi grâce à elle – cette gaucherie endémique – qu’elles échappent chaque fois à leurs assaillants, une armada de mâles violents et survoltés.
Retrouvez l’intégralité de la critique d’Emily Barnett.
Darkest Minds : Rébellion de Jennifer Yuh Nelson
Avec Amandla Stenberg, Harris Dickinson
Adapté d’une série de romans et conçu comme la première pierre d’une éventuelle franchise, Darkest Minds s’empare de deux principes essentiels de la teen fantasy : le nivellement attachant des enjeux intimes et épiques – embrasser l’être aimé est aussi intense qu’affronter une armée –, et la possibilité donnée à la jeunesse d’inventer une nouvelle forme de société contre le modèle vicié de leurs aînés.
Retrouvez l’intégralité de la critique d’Alexandre Buyukodabas.
Le Poirier Sauvage de Nuri Bilge Ceylan
Avec Dogu Demirkol, Murat Cemcir, Bennu Yıldırımlar
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Le film raconte l’histoire d’un jeune homme assez atrabilaire. Sinan, ténébreux, revient dans sa ville d’origine d’Anatolie, Can, bourgade située non loin des vestiges de l’antique Troie. Il vient de terminer ses études. Sinan retrouve les siens, ses ami(e)s et connaissances de toujours. Pour tenter de faire publier un essai qu’il a écrit, intitulé Le Poirier sauvage, il rencontre aussi un écrivain à succès, divers personnages publics qui pourraient éventuellement l’aider dans son entreprise. Une série de rencontres et de discussions passionnantes, pendant plus de trois heures, où s’exprime le ressentiment que la société turque inspire à un jeune homme impitoyable : c’est cela, Le Poirier sauvage.
Retrouvez l’intégralité de la critique de Jean-Baptiste Morain.
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