L’adaptation au cinéma du célèbre jeu vidéo de type bac à sable, « Minecraft », voit sa sortie, programmée en mai 2019, compromise.
Aurait-t-il des airs de Don Quichotte, rappelant le film maudit de Terry Gilliam ayant tout récemment vu le jour au Festival de Cannes après plus de 27 ans de péripéties ? Sans pousser le drame jusque-là, l’adaptation du jeu vidéo Minecraft doit tout de même reporter sa sortie, prévue en mai 2019, sans préciser de nouvelle date, selon des informations du pureplayer américain The Wrap.
En cause, l’abandon du projet par son réalisateur et co-scénariste Rob McElhenney. « Non, ça ne va pas se faire », confiait le producteur de la sitcom It’s Always Sunny in Philadelphia. Pour faire face à ces difficultés, Warner Bros a fait appel à l’écrivain Aaron Nee et son frère réalisateur Adam, leur confiant la périlleuse tâche de réécrire un scénario qui incluait l’acteur et humoriste Steve Carell.
L’adaptation d’un autre jeu culte
Des difficultés devant amener à retarder la sortie du film de deux ans, confiait une source proche du projet à The Wrap. Pour autant, les fans pourront se rassurer. Le producteur reste le même : Roy Lee, déjà connu pour avoir produit The Lego Movie, adaptation d’un autre célèbre jeu de construction.
D’ailleurs, Minecraft, est un peu le Lego des temps modernes. Le jeu vidéo invite le joueur à explorer et interagir avec un monde composé de blocs d’un mètre cube. Doté d’une durée de vie illimitée, il appelle à une imagination débridée et une liberté totale pour construire des mondes virtuels, ce qu’il lui vaut déjà le statut de jeu culte. Créé seulement en 2009 par le Suédois Markus « Notch » Persson, il revendique plus de 100 millions de joueurs à travers le monde. Une production qui a donc déjà trouvé son public. Cela n’avait pas échappé à Netflix. L’entreprise américaine a prévu de sortir une série interactive narrative du jeu vidéo en cinq épisodes d’ici l’automne prochain.
Si certaines productions peuvent paraître loufoques, elles représentent souvent un travail conséquent, dans le cas présent, fabriquer un « réel » ordinateur virtuel.