Une malhabile comédie de la réconciliation entre un intellectuel facho et une étudiante maghrébine.
Pour redorer son blason, terni par ses interventions publiques politiquement “incorrectes” (mépris racial, social, politique…), un professeur de droit de l’université d’Assas (réputée de droite), Pierre Mazard (Daniel Auteuil), accepte d’aider une étudiante d’origine maghrébine et vivant à Créteil, Neïla (Camélia Jordana, très bien), à remporter le concours national d’éloquence qui a lieu tous les ans.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Semaine après semaine, malgré son incapacité à réfréner ses provocations droitières, Mazard forme peu à peu Neïla aux techniques de la rhétorique. Neïla, “grâce à” Mazard, remporte toutes ses joutes oratoires et se retrouve en finale. Mais un soir, par inadvertance, la jeune femme vexe son amoureux en le reprenant sur sa manière de parler…
Ils sont partout, le précédent film d’Yvan Attal, échouait à faire de l’humour sur l’antisémitisme. Le scénario du Brio (film de commande) est assez étrange, comme s’il sortait d’une course de stock-cars et avait été cabossé de partout. Conclusion : une fin absurde, invraisemblable, où la jeune Arabe fait amie-ami avec le vieux facho désinhibé sous prétexte qu’il lui a appris à progresser. C’est à peine si on n’entend pas Neïla lui dire : “Merci, maître !” N’importe quoi.
Le Brio d’Yvan Attal (Fr., 2017, 1 h 35)
{"type":"Banniere-Basse"}