On se réchauffe les fesses sur les rythmes d’un Sud Américain échoué en Normandie.On se réchauffe les fesses sur les rythmes d’un Sud-Américain échoué en Normandie.
Les chemins qu’a choisis la musique de Tito Candela sont aussi obscurs que mystérieux – du Venezuela à Granville. Mais qu’importe : la musique est tellement huilée (solaire), limpide et fraîche qu’elle ne porte aucune trace de fatigue, de stress. Et puis de toute façon, le voyage n’est pas fini et le temps est radieux sur cette feel good music carabinée, qui envisage les Beach Boys en vacances canailles aux Caraïbes.
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Déniché en hamac, en tongs et en slip par le label Kidding Aside, fondé par un des Naive New Beaters, Tito Candela met aujourd’hui le feu – littéralement – avec son nouvel EP chaloupé Fuego, qui donne envie de ne rien faire, même pas le sexe, car grande est la torpeur. Une autre de ses chansons s’appelle La Cosa Buena et ce titre-là non plus ne ment pas sur le contenu : un genre de funk des plages, à danser obligatoirement dans des gestes de grande dépravation, de libération définitive.
Une troisième de ces petites perles s’appelle Sarthou. On n’est pas certains qu’elle ne soit pas, en patois de la Sarthe, un hommage à François Fillon.
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