Squarepusher s’est laissé aller à un double jeu de styles. Ainsi, My Red hot car, morceau qui ouvre son nouvel album, est un hymne 2-Step, joyeux et frétillant. “J’ai composé ce morceau, raconte-t-il, à cause de mon voisin de palier, qui est fou de 2-Step et trouvait ma musique un peu “bizarre”. C’était mon moyen […]
Squarepusher s’est laissé aller à un double jeu de styles. Ainsi, My Red hot car, morceau qui ouvre son nouvel album, est un hymne 2-Step, joyeux et frétillant. « J’ai composé ce morceau, raconte-t-il, à cause de mon voisin de palier, qui est fou de 2-Step et trouvait ma musique un peu « bizarre ». C’était mon moyen de communiquer avec lui, de lui prouver que nous avons des choses en commun. »
Le reste de l’album reprend les vieilles formules drum’n’bass, mais avec un éclatement jubilatoire et des strates de sons désormais plus complexes et plus surprenantes, riches de trouvailles et de bifurcations. « J’essaie de déconstruire au maximum ma musique, de me débarrasser progressivement des rythmes, d’en faire un usage différent.
Le premier modèle musical qui vient à l’esprit, c’est Xenakis. » De fait, malgré un abord aride, Go Plastic témoigne à la longue d’un art en plein bouillonnement, irréductible et toujours en friche, au futur imprévisible : « Je cherche à détruire tout ce qui forme mon identité, à tout mettre par terre, je ne veux surtout pas pouvoir me fier à une identité définie pour faire ce que je fais. Ce serait me déshonorer que de prétendre à ça. »
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