Alors que BAD réapparait sous-intitulé The Globe, tout le monde se penche sur le berceau de Screaming Target, revenu incontinent apporter la preuve par A + B que si BAD devait un jour exister sans Mick Jones, il porterait le nom d’un classique reggae de Big Youth et pourrait sans peine voler (de ses propres […]
Alors que BAD réapparait sous-intitulé The Globe, tout le monde se penche sur le berceau de Screaming Target, revenu incontinent apporter la preuve par A + B que si BAD devait un jour exister sans Mick Jones, il porterait le nom d’un classique reggae de Big Youth et pourrait sans peine voler (de ses propres ailes) la vedette à son ex-leader. Mais revenons à notre Bounty indépendantiste, sous contrôle black, augmenté d’un organe féminin (Chezere) qui, soyons phallos, ne parfume guère la mixture proposée. Soit ce marché aux puces, où l’on prend un plaisir distrait à traîner, à croiser tel ou tel visage familier (ici Chrissie Hynde) avant de s’apercevoir, en fin de visite (une heure tout de même) que l’on n’a pas déniché la perle rare. Reste un joyeux fatras, souvent anecdotique (Blood and stars, Baby on board), bricolage de platines, samples éventés, section rythmique indolemment appliquée, mélodies trop rarement déterminantes (Fallout, Via Disneyland, Knowledge’n’numbers) qui Letts à penser que l’enrobé hip-hop, granulation rap, dub, funk, reggae, house, toujours sur la ligne blanche du rock, bien que tout à fait praticable, demeure franchement en deçà de cette fameuse première estimation effectuée fin 90 aux Transmusicales.
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