the globe

Est-ce le retour de bâton de la varicelle carabinée qui faillit l’arracher à notre affection il y a quelques années ? Est-ce parce qu’il a rétabli l’apartheid au sein de sa formation (bon, les nègres, maintenant qu’on sait les faire cracher, vos putains de machines, vous pouvez retourner chez Mandela voir si j’y suis) ? En tout cas, Mick Jones semble en panne sèche d’inspiration en ce moment. Après le très faiblard Kool Aid, album de démos destiné à officialiser la nouvelle mouture de BAD (nommée, après quelques brain-stormings épuisants BAD ii ? too bad ? ? original !) voici donc le premier véritable lp du groupe, constitué en grande partie des mêmes titres (six sur dix). Après ces comptes d’apothicaire tout de même assez parlants, voyons ce qui dans The Globe saura nous faire oublier la mesquinerie d’une telle reprise. Pas grand-chose, c’est ça le pire. Tout juste une paire de singles honnêtes (Green grass et, si on est vraiment indulgent, Rush) et quelques passages tout juste supportables, comme ce Innocent child qui sonne quand même comme un vieux Stones de 74, ou cette fin qui hésite entre un menuet précieux et du Prokofiev sous tente à oxygène. Le reste n’est qu’une mélasse de chansons en miettes, noyées sous des kilotonnes d’effets futuristes du plus bas de gamme (allo, Don ? Tu peux revenir, j’ai paumé la notice du sampler), notamment des voix passées au Vocoder, comme au bon vieux temps des inoubliables Buggles. Last but not least, Micky la malice nous ressort même du formol son riff scolaire du Should I stay or should I go usé comme un vieux Levis. En résumé : Mick Jones a bien mal débuté sa saison’ On devrait lui présenter Alain Prost.

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