Et voilà? Il suffit qu’on tombe sur un groupe continental pouvant se mesurer aux Anglo-Saxons sur leur terrain pour qu’il ne soit évidemment pas de l’Hexagone. Comme d’habitude. Les Pink Flowers ? qui n’existaient auparavant qu’à travers deux compilations, Belgian garagemania ? sont de Gand, donc flamands, donc belges. Pas de blagues. Avec un flot […]
Et voilà? Il suffit qu’on tombe sur un groupe continental pouvant se mesurer aux Anglo-Saxons sur leur terrain pour qu’il ne soit évidemment pas de l’Hexagone. Comme d’habitude. Les Pink Flowers
? qui n’existaient auparavant qu’à travers deux compilations, Belgian garagemania ? sont de Gand, donc flamands, donc belges. Pas de blagues. Avec un flot de références flatteuses (les Feelies, oui ; un peu les Go-Betweens ; le folk certainement ; les Byrds,
a-t-on dit), une petite voix chevrotante impeccable et un bon tour de main, ils allument une étincelle qui se propage à toute berzingue, cramant l’ennui sur son passage et enflammant les mélodies. Et nous, on est devant une belle flambée acoustique, toutes guitares et peaux délicates dehors. Comme les Washington Squares, comme Yo La Tengo ? tous deux américains ?, les Pink Flowers réussissent à se dépatouiller des usuels ingrédients de base du cocktail acoustique pour en faire une potion à la fois traditionnelle et nouvelle. A coups de petites mélodies incurvées (One thing missing), de tempos menés à train d’enfer (I should have known) et de constructions ordonnées (As the night fades away), avec parfois un violon très tendre (Death of greedy liver), on se laisse gagner par une bouffée euphorisante. Même si on sait que les Pink Flowers ne feront pas de carrière ? qui se souvient des Apartments ? qui trouve le disque de Stephen ou ceux des Verlaines ? ?, voici une bonne occasion de défendre bec et ongles un coup de cœur qu’on rangera aux côtés des groupes précités : loin de ceux qui écument les stadiums et tout près de la platine.
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