Si le R&B ressemble trop souvent à une injection de sirop d’érable, l’extraordinaire single de Missy Elliott, Get ur freak on, fit plutôt l’effet d’une cascade de verre pilé. Le schéma sonore dessiné par Timbaland figurera parmi les plus impressionnantes créations funk. Forcément, en partant d’aussi haut, on craignait que ce troisième album ne traîne […]
Si le R&B ressemble trop souvent à une injection de sirop d’érable, l’extraordinaire single de Missy Elliott, Get ur freak on, fit plutôt l’effet d’une cascade de verre pilé. Le schéma sonore dessiné par Timbaland figurera parmi les plus impressionnantes créations funk. Forcément, en partant d’aussi haut, on craignait que ce troisième album ne traîne à la remorque de cette comète. C’est le cas sur quelques titres de l’album (Take away, I ve changed). A part ça, le reste plane très haut. Au cours de Dog in heat, il se passe plus de choses que dans bien des albums entiers : une bagarre entre Redman et Method Man, une Missy en arbitre qui tire son épingle du jeu avec une mélodie gracile. Quand les morceaux sont en béton, tel One minute man, elle est irrésistible en passeuse de plats parmi les invités. Quand la pression se fait moins forte, on se contente d’admirer les prouesses pyrotechniques de la production. Mais pour Whatcha gon’do et pour certains moments d’agréable régression old school, cet album porte admirablement son titre : so addictive.
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