Inutile de créer une émeute, garrottons la joie qui pourrait illuminer les visages : Gala, s’il en a la tenue, n’est pas le premier (et nouvel, ipso facto) album, mais juste une compilation de quinze titres servis à la Lush, à ras bord. La totale des trois premiers ep’s (Mad love…), du rab de Scarlett […]
Inutile de créer une émeute, garrottons la joie qui pourrait illuminer les visages : Gala, s’il en a la tenue, n’est pas le premier (et nouvel, ipso facto) album, mais juste une compilation de quinze titres servis à la Lush, à ras bord. La totale des trois premiers ep’s (Mad love…), du rab de Scarlett et un inédit que, magnanimes, nous aurons l’élégance de dénoncer, faute de quoi certains risqueraient d’être dupes (Hey hey Helen). Compilation donc, justifiable, mais aussi piégeante, car permettant une révision exhaustive du chemin parcouru par Lush en deux années d’existence. Depuis l’émoi critique propagé par leur charme immédiat, caution 4ad, domination féminine plaisante, saine pondération, subtilité de l’alliage noisy (guitares)/tullier (voix), aisance mélodique intrinsèque. Young Twins Valentine en colimaçon. Jusqu’à la tempérance engendrée par leur charme un peu moins immédiat (Etheriel). Ceci étant, avant que notre indéfectible objectivité ne consente à déceler quelque marque de flétrissure, Lush aura eu le temps de concevoir un vrai premier album impeccable, prompt à étouffer la contestation. Enfin, souhaitons-le.
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