Langoureuse et sophistiquée, de la pop idéale pour les crépuscules californiens.
On l’avait déjà aperçu dans la scène indé de L. A. – où il s’est produit avec Skye (Morcheeba), Nouvelle Vague ou encore Gordon Gano (The Violent Femmes). L’Italo-Suisse Valente, installé depuis peu en Californie, sort un premier ep au son étrange : chiadé, minimaliste, quasi anachronique avec ses plages atmosphériques et sa voix filtrée.
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Complètement eighties, les références sont explicites – Peter Gabriel, The Blue Nile, Brian Eno. Ce dernier a sans doute inspiré Azabu, le dernier titre, magnifique, constitué de sons glanés un peu partout. Quant au titre principal, It Don’t Matter, déjà remixé par Big Black Delta et Avi Buffalo, on y entend la patte d’Aaron Embry, autre petit génie angeleno, dans le studio duquel Elliott Smith, Daniel Lanois ou encore Edward Sharpe & The Magnetic Zeroes se sont déjà succédé. Une découverte comme une bonne margarita bien frappée, pour finir l’été à la californienne, en douceur.
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