Trouver l’équilibre entre une influence reconnue et sa propre personnalité constitue ainsi le sujet de thèse de l’Autrichien Waldeck. Depuis son premier album, The Balance of the force, il doit se résoudre à voir l’imposante silhouette de Massive Attack lui faire de l’ombre, increvable écran entre lui et la postérité. Quelques années plus tard, avec […]
Trouver l’équilibre entre une influence reconnue et sa propre personnalité constitue ainsi le sujet de thèse de l’Autrichien Waldeck. Depuis son premier album, The Balance of the force, il doit se résoudre à voir l’imposante silhouette de Massive Attack lui faire de l’ombre, increvable écran entre lui et la postérité. Quelques années plus tard, avec The Night garden, Waldeck, doit résoudre le même dilemme, quoique légèrement réactualisé. Les rugueux accès de fièvre de Waiting ou Catpeople dub nous suggèrent en effet ? non sans cruauté ? que le maître artisan a disséqué dans l’intervalle Mezzanine, temporaire point final de la trilogie bristolienne. Enlumineur doué, il parvient souvent à opérer en nous un relatif lavage de cerveau : sa mélancolie s’avère si confortable que goûter à son m lleux devient de la gourmandise. Avec quelques mots-clés au sens suffisamment vagues et une paire de voix parfaites, Waldeck redécore nos oreilles et met l’ambiance ? plus cosy et nonchalante que déprimante.
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