Ce mercredi 25 juillet, Emmanuel Macron a accusé les médias d’avoir « dit beaucoup de bêtises » alors qu’il se déplaçait Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).
Les médias, une fois encore ciblés par Emmanuel Macron. Ce mercredi, le président de la République a eu des mots durs envers la presse. « Vous avez dit ces derniers jours beaucoup de bêtises sur soi-disant des salaires, des avantages », a-t-il déclaré aux micros de BFMTV et CNEWS, faisant référence à l’affaire Benalla.
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« Tout cela était faux », a-t-il affirmé, en marge d’un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Le chef de l’Etat a ensuite considéré que la sanction imposée à Alexandre Benalla était « proportionnée ». « Arrêtez de vous exciter comme ça sur cette affaire ! », a-t-il interpellé les journalistes, jugeant qu’il était « fier de l’avoir embauché à l’Elysée », mais admettant que « tout le monde fait des erreurs ».
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« Je ne vais pas chercher des fusibles parce que vous avez envie de voir du sang et des larmes dans le tournant de l’été », s’est-il défendu. Le président aurait vu « ces derniers jours beaucoup de gens perdre la raison avec des réactions disproportionnées et avec une violence… », évoquant la recherche d’« un procès politique sur la base d’une affaire qui est triste mais qui est l’affaire d’un homme ». Selon, l’homme, la plupart des Français ne parleraient pas réellement de l’affaire: « Il y a des gens qui supportent mal la chaleur et la fatigue », a-t-il fini par lancer au micro de CNEWS.
Emmanuel Macron esquive une question concernant l'affaire #Benalla lors de son déplacement à Bagnères-de-Bigorre pic.twitter.com/nwvqUFpc9c
— CNEWS (@CNEWS) July 25, 2018
Selon le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, le président aurait montré, grâce à ses déclarations, qu’il demeurait « maître des horloges », celui qui n’a « pas à répondre aux convocations des uns ou des autres ». Selon lui, interrogé mercredi lors d’une conférence de presse, « des changements profonds interviendront » et « toutes les leçons » concernant l’affaire seraient « tirées à la rentrée ».
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