Nouveau chef de surtaxe dans un véhicule Uber : la « fraude vomi », expose le journal américain « Miami Herald ».
Uber, c’est l’entreprise de transport qui, souvent, ramène les oiseaux de nuit chez eux après des soirées assez arrosées. Mais qui, parmi les utilisateurs, peut se vanter d’être au courant de la « fraude vomi » fallacieuse, laquelle peut considérablement augmenter la facture ?
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VOMIT FRAUD- Uber in hot water after alleged string of customers being overcharged for violations they didn't commit: https://t.co/dH4lDwdKo6
— KDKA (@KDKA) July 23, 2018
« Uber en difficulté après que des utilisateurs ont affirmé avoir été punis d’amendes pour des infractions qu’ils n’ont pas commises. »
L’entreprise américaine se trouve encore sous les feux de l’opinion publique : ses chauffeurs, surtout à Miami, auraient allègrement commis la « fraude vomi », pour surtaxer des utilisateurs qui n’auraient toutefois pas du tout laissé derrière eux un souvenir de leur nuit alcoolisée. Ces derniers peuvent se voir infliger des factures allant de 80 à 150$- cela varie selon le chauffeur et à quel point celui-ci est « tordu », dénonce le Miami Herald – en raison d’une fausse accusation d’avoir vomi dans la berline Uber.
Faux vomi, vraie facture
Mais « le pire reste à venir », note le journal de Miami. L’utilisateur déboussolé de devoir payer sa course si cher appuiera logiquement sur le bouton « aide » de l’application. Alors apparaît en général un message encore plus frustrant que la facture onéreuse : « Je comprends qu’il peut être déconcertant de recevoir des ajustements au tarif après la fin de votre voyage … Dans ce cas, votre chauffeur nous a informés que pendant votre voyage, un incident de votre fait est survenu dans le véhicule, impliquant des frais de nettoyage à hauteur de 150 $ ». La missive est accompagnée de photos de vomi dans le véhicule, fausses preuves censées prouver le méfait du passager, envoyées par le chauffeur à l’entreprise, précise le Miami Herald. La politique de l’entreprise Uber exige que pour tout incident salissant l’intérieur du véhicule, le passager ait à payer 80$ de frais de nettoyage. Pour toute « quantité importante de sucs corporels comme du vomi, du sang ou de l’urine dans le véhicule », la facture peut monter à 150$, pour compenser le préjudice subi – ou comme on le sait désormais, inventé de toutes pièces – par le chauffeur. Les chauffeurs frauduleux, pour éviter les mauvais commentaires sur leur compte, n’hésitent pas à jongler entre plusieurs faux profils.
https://twitter.com/Ruth_v_abe/status/1021557169278382080
« La ‘fraude vomi’ est là pour vous assurer une course Uber encore pire. »
Presque aucun recours
Seul recours pour le passager : signaler à Uber la fraude dont ils ont été victime, et attendre de voir si l’entreprise accepte de les rembourser ou non – or, de nombreux témoignages d’utilisateurs au el Nuevo Herald, démontrent qu’Uber est plus prodigue à donner une réponse négative qu’à réparer le tort subi par le passager. L’entreprise de transport, habituée à naviguer dans les eaux troubles, a cependant assuré au quotidien espagnol de Miami « s’engager à détecter activement les cas de fraude et de prendre des mesures appropriées ». Et de regretter qu’« avec 15 millions de voyages par jour, Uber n’est malheureusement pas à l’abri de ces types d’incidents ».
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