Pour ceux qui aiment les trucs secrets.
Il est franco-colombien et il vit à New York. Voilà pour la géographie éclatée. Pour le reste, sa musique se balade tranquillement entre soul et r’n’b avec un sens de l’introspection et du bizarre qu’on associe surtout, en ce moment, à Frank Ocean ou Childish Gambino. Gabriel Garzón-Montano est certes moins flamboyant que ça dans les médias, mais son nouvel album (c’est le deuxième) brille d’un petit machin spécial qui vaut largement de s’y arrêter deux secondes.
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Dès les tracks d’ouverture, Trial et Sour Mango, ça part en deep r’n’b un peu tordu (on croirait vraiment entendre Frank Ocean), mais la palette des couleurs s’élargit juste après, avec un Fruitflies qui semble citer Christina Aguilera (oui, oui) et The Game, morceau posé dans une tonalité plus funk et vintage. Le reste de l’album navigue entre tout ça en permettant aux plus snobs de dire, quand on leur demande ce qu’ils pensent de Frank Ocean : “Je préfère Gabriel Garzón-Montano.”
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