D’après le tabloïd Page Six et une source interne de chez Warners Bros, Gal Gadot mènerait un bras de fer digne de son double cinématographique pour faire le ménage sur le plateau de Wonder Woman.
Au lendemain des accusations d’agressions sexuelles et de viol contre Brett Ratner par plusieurs actrices (Olivia Munn, Natasha Henstridge et Ellen Page) et une ancienne employée de Ratner, l’actrice Gal Gadot aurait indiqué ne pas souhaiter renfiler le costume de Wonder Woman tant que le producteur ne sera pas écarté de la franchise. Sa compagnie RatPac-Dune Entertainment avait, via un accord de financement avec Warners Bros, co-produit le premier film. Un succès qui se chiffre aujourd’hui à 822 millions de dollars et laisse augurer de recettes aussi satisfaisantes pour son sequel en cours de préparation. Un employé de Warners Bros a confié au magazine Page Six :
« Brett s’est fait beaucoup d’argent grâce au succès de Wonder Woman puisque son entreprise a aidé financièrement le premier film. Maintenant, Gadot dit qu’elle ne signera le sequel que si Warner Bros rachète les droits de Brett et se débarrasse de lui ».
Un ultimatum qui risquerait bien de coûter sa place à Ratner puisque Gal Gadot est indissociable de l’héroïne américaine et que sa disparition du générique mettrait sans aucun doute en péril l’existence du deuxième volet. Elle avait précédemment refusé d’assister à un gala mettant à l’honneur le producteur, officiellement « pour des raisons d’agenda ». La source conclue finalement :
« Elle sait également que la meilleure façon de frapper une personne comme Brett Ratner est de s’attaquer à son portefeuille. Et que la Warner est de son côté alors que cette affaire se développe. Un film qui encourage l’émancipation féminine ne peut être en partie financé par un homme accusé de mauvaise conduite sexuelle envers les femmes. »
L’actrice s’apprête à commencer la tournée promotionnelle de Justice League, où elle tient, au milieu de ses confrères masculins, un rôle pionnier de super-héroïne.