Prévu du 4 au 7 juillet dans la forteresse de Petrovaradin (Serbie), l’Exit Festival dévoile une programmation réunissant les plus grands noms de la techno et de la house.
Dans un mois et demi, les festivités seront lancées. Au menu : environ 40 scènes et plus de 100 artistes présentés. Jusque-là, rien d’extraordinaire pour un gros festival. Pour ce qui est du cadre, ce n’est pas la même affaire. Des concerts se nicheront en effet dans des espaces cachés de la forteresse du XVIIIe siècle : allant des douves aux tranchées, en passant même par les tunnels ! Elu à deux reprises “Best Major European Festival” ces cinq dernières années, l’Exit compte bien marquer les esprits avec son édition 2019.
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Une première pour The Cure
Impossible tout d’abord de rater The Cure, tête d’affiche du festival. Pourtant spécialisé dans les musiques électroniques, l’Exit compte chaque année son lot de rock, ayant accueilli au fil des éditions The Killers, Arctic Monkeys, les Guns’N’Roses, les Sex Pistols ou encore Arcade Fire. The Cure semble avoir la recette parfaite, mélangeant « le post-punk, la pop, le gothique, l’indie et le rock alternatif ». Après avoir fêté leur 40 ans devant 65 000 personnes à Hyde Park, le groupe sera sur la Main Stage de l’Exit cet été, effectuant ainsi leur premier concert en Serbie. Réputé pour ses set-lists durant de deux à trois heures, le groupe saura assouvir l’appétit de ses fans grâce à des tubes tels que Boys Don’t Cry, Lovesong et Friday I’m in Love.
On retrouvera également The Chainsmokers, populaire duo de pop américaine leadé par Alex Pall et Drew Taggart. En quelques années, le groupe a cumulé 10 milliards de vues sur YouTube, 76 nominations et 24 prix dont un Grammy, 3 statues MTV et enfin 7 Billboards. Rien que ça.
Bouillonnement des musiques électroniques
Et les autres scènes ne seront pas en reste. A l’instar de la Dance Arena, où l’on retrouvera notamment Carl Cox, un live de deux heures du producteur berlinois Paul Kalkbrenner, les « héroïnes du new age » Amelie Lens et Charlotte de Witte, le légendaire Jeff Mills, Boris Brejcha et son masque de joker ou encore la star coréenne Peggy Gou et la directrice de la mythique maison de disque Termial M. Monika Kruse. Sans oublier les nombreux DJ issus de la nouvelle génération, étoiles montantes du milieu.
Cette même scène propose chaque année une programmation curatée par quelques grands clubs européens. Cette année, elle donnera carte blanche aux programmateurs du MMA (Munich), du D-Edge (São Paulo), du Bassiani (Tbilissi) et du Smart bar (Chicago). Parmi les invités déjà prévus : I Hate Models, Boston 168, SHDW & Obscure Shape et Black Lotus.
Un nouveau format verra également le jour : le célèbre “+1” de Solomun, habitué de l’Exit depuis 2010. Un format qui a déjà conquis Ibiza, et qui s’exporte désormais en Serbie. Le concept : convier dans un premier temps des invités en set solo, puis en b2b durant deux heures. Le duo techno et house Tale of Us viendra inaugurer cette première.
https://www.youtube.com/watch?v=JWpZndltJPs
Une histoire particulière
Au-delà de la programmation, l’histoire du festival vaut le détour. Issu de la protestation massive des étudiants en 2000 contre le régime politique de Milošević, l’Exit voit le jour la même année avec son « édition zéro », et présente depuis un programme de musique diversifié. Encore aujourd’hui, la dimension politique reste forte. Preuve en est, le festival tient à proposer des pass à un prix raisonnable afin d’être accessible à tous. Chaque année, la forteresse accueille environ 200 000 festivaliers. Un succès qui vaudra à Novi Sad – ville qui accueille l’événement – d’être nommée capitale européenne de la culture pour 2021.
Exit Festival, du 4 au 7 juillet
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